Le procédé float (du verbe anglais
« flotter ») désigne le procédé moderne
de fabrication du verre plat. Il a été inventé par
Alastair
Pilkington dans les années 1960.
Son principe est simple, alors que pour le verre imprimé, le
ruban de verre est tiré par des rouleaux qui marquent nécessairement
le verre, le verre float flotte sur un bain d'étain ce qui lui confère
des qualités optiques exceptionnelles.
A l'origine du processus, on mélange dans un four du verre recyclé
(calcin), avec du sable de silice, de la chaux, de la soude et des oxydes.
Une fois liquide, le verre est tiré sur un bain d'étain puis
sur un tapis roulant, temps pendant lequel il se refroidit. Plus la coulée
est rapide, plus le verre est fin. Un four float peut ainsi produire des
verres de 2 mm à 19 mm pour des applications commerciales.
Le verre peut-être teinté au moment du mélange initial
par l'ajout d'agents colorants gris, vert, bronze ou bleu. Ces verres teintés
offrent des performances sensiblement différentes de celle du verre
float clair en matière de transmission de la lumière ou de
la chaleur. On peut aussi appliquer sur le verre float des couches métalliques
qui modifient également les caractéristiques du vitrage.