Les verres bas émissifs (Low-e en anglais)
sont en fait des verres floats sur lesquels on a déposé une
fine couche d'oxyde métallique lors de leur fabrication. Cette couche
permet de laisser entrer la lumière et la chaleur du soleil dans
le bâtiment tout en retenant cette même chaleur de s'évaporer
à l'extérieur, réduisant donc significativement les
pertes d'énergie.
A noter que les nouvelles générations de verres bas émissifs,
dit confort quatre saisons, sont également utilisés pour
améliorer le confort d'été en empêchant de trops
grands apports de chaleurs extérieurs.
Il faut savoir que plus de 60% des déperditions thermiques d'un
bâtiment se font par les fenêtres ; de l'intérêt
de ce type de produits. L'utilisation de verres bas émissifs peut
réduire de près de 75% les échanges. Traditionnellement,
ces vitrages sont montés en double-vitrages pour les habitations
individuelles. Ils sont utilisés en monolithiques pour les grands
immeubles aux façades vitrées pour éviter un effet
de serre.
La couche peut-être déposée sur le float, lorsque
le verre quitte le bain d'étain. La couche est dite dure et résiste
aux agressions mécaniques. Ce type de verre bas émissif peut
être coupé, trempé ou feuilleté exactement comme
un verre ordinaire.
Les verres bas émissifs peuvent également être produits
en déposant une couche argentée dans un four magnetron. Ce
type de verre est exclusivement utilisé en vitrage isolant, avec
la couche en face intérieure (elle est moins résistante que
la couche dure). Ce verre peut-être également trempé
ou feuilleté.
Voir aussi le dossier d'actualité sur les vitrages bas émissifs.